A propos de nous
Créée en avril 2018, l’Association Culturelle Baianas de Genève et une association à but non lucratif ayant son siège au Grand-Lancy et qui a comme objectifs principaux :
– Promouvoir la richesse traditionnelle de la gastronomie baianaise
– Promouvoir la culture et les arts du Brésil, spécifiquement ceux de Bahia
– Faire connaître la culture Afro-brésilienne à travers l’organisation de danses, animations ou participation à des manifestations culturelles diverse
L’Association Culturelle Baianas de Genève est affiliée à aucun parti politique et à aucune religion.
Culture
Baiana :
La baiana se décline sous plusieurs formes : Être baiana c’est être née à Bahia, mais c’est aussi une femme qui se dédie à confectionner et vendre l’acarajé. Les baianas sont des femmes majoritairement noires et sont une des premières images typique du Brésil. Elles sont tellement importantes que chaque école de Samba possède un groupe de baianas. La danseuse baianaise danse en costume traditionnel qui fait honneur aux Orixas. Les Orixas sont des êtres d’essence divine qui représentent les forces de la nature.
Salvador de Bahia a été la première capitale historique du Brésil et beaucoup d’esclaves y ont été amenés : Bahia a donc une histoire et une culture africaine.
Etre baiano ou baiana c’est aimer la vie.
Etre baiano c’est un art culinaire.
Le baiano a une réputation de « faignant / preguiçoso ».
Etre baiano c’est aimer partager.
Acarajé :
L’acarajé est un beignet fait à base de haricots, frit dans l’huile de palme et garni de crevettes séchées, vatapá, caruru, tomates et oignons coupés en petits dés ainsi que de piments.
Le carnaval de Bahia :
Mouvements simples, musique rythmée, costumes légers et colorés.
Le carnaval de Rio de Janeiro :
Plumes, perles et paillettes. Une danse tout en charme et en rythme.
Le carnaval de Recife / frevo :
Une danse colorée, énergique et très rythmée. Elle s’exécute à l’aide de petits parapluies multicolores.
La Capoeira :
L’art martial brésilien par excellence. Les esclaves n’avaient plus le droit de pratiquer la lutte traditionnelle car proscrite par les colons, ils leur ont donc donné l’apparence de danses folkloriques autorisées. La cohabitation de ces pratiques folkloriques et le caractère violent de la lutte font que la capoeira oscille entre le jeu, la danse et le combat plus ou moins violent.
La fête de la Saint-Jean :
Saint-Jean (São João) compte parmi les fêtes les plus populaires du Brésil. Elle est moins connue à l’international que le carnaval. Partout, des bals et des feux de joie et d’artifice sont organisés.
La Saint-Jean, importée de l’Europe par les Portugais, s’est enrichie de couleurs locales : l’origine rurale de la fête est rappelée d’une façon ludique dans les grandes villes. Au Nordeste, ce peut être la réplique d’un village typique de la zone rurale, avec des maisons simples et colorées qui vendent des spécialités régionales.
On profite du froid tout relatif (plutôt du redoux) pour manger et boire les plats très chauds que l’on déguste presque exclusivement dans cette fête. Les plats sont souvent à base de maïs en lien avec la récolte.
Dans toutes les villes du pays, il y a toujours des banderoles colorées pour orner les rues. Dans les fêtes plus intimes, tout le monde se déguise en « caïpira », un personnage campagnard présent dans l’imaginaire de tous les Brésiliens. Les filles s’habillent de robes colorées ornées de dentelles et bandes, couettes et taches de rousseur faites avec un crayon de maquillage. Les hommes portent toujours une chemise à carreaux, un pantalon rafistolé et un chapeau de paille.
La Saint-Jean est une fête célébrée dans certains cantons Suisses comme une fête médiévale. C’est dans le canton de Genève qu’elle est le moins populaire. En effet, il s’agit d’une fête historiquement catholique, non célébrée par les protestants. L’idée de la Saint-Jean est plus autour d’une célébration populaire, folklorique et historique plutôt que religieuse.
Orixas :
Rituel religieux d’origine africaine, les Orixas sont les divinités du candomblé. Yemanja, déesse de la mer, Xango, dieu du feu, Oxum, déesse de la beauté et de la richesse.
Le Maculelê :
Une danse afro-brésilienne ou les danseurs se regroupent en cercle et s’affrontent à l’aide de bâtons. Simulacre de combat, danse et synchronisation des impacts. C’est la valse des guerriers.
Les Indiens d’Amazonie :
Les amérindiens vont vous faire découvrir la jungle sacrée d’Amazonie. Les danseurs et danseuses aux costumes traditionnels rehaussés de plumes vous invitent à découvrir leurs rites au travers de la danse.
20 novembre, le jour de la conscience noire :
Le jour de la conscience noire est un jour férié brésilien, symbole de la résistance face à l’oppression.
Zumbi a été le dernier des chefs du territoire autonome de Plalmares, un quilombo formé en 1604. Considéré comme le symbole de la résistance contre la toute-puissance des maîtres blancs, cette communauté d’esclaves libres, qui compta au plus fort de sa puissance jusqu’à 30’000 habitants, eut à subir durant ses 90 ans d’existence, de nombreuses attaques portugaises, mais aussi hollandaises. Il est un héros populaire pour la communauté afro-brésilienne, tant au Brésil qu’en Amérique latine en général.
Pour ne pas oublier les racines et la véritable histoire humaine.
Aujourd’hui cette commémoration atteint un niveau international, notamment à travers la diffusion de la capoeira angola, pour qui la date reste très importante.
A la découverte de Bahia (Vidéo)
Magnifique vidéo sur Bahia
Financement
L’association est financée par les cotisations des membres, de dons, de subventions ainsi que par le biais de vente de nourriture ou boissons lors de manifestations.
Remerciements
Nous remercions chaleureusement :
La ville de Lancy
La maison de quartier des Palettes
Tous les bénévoles